Ginkgo Développement

Le sucre

Écrit par Thierry Vitart

Rien de plus simple que le propos de cette intervention ! GINKGO vous souhaite une bonne réception de ce 1er message qui a le mérite d'ouvrir des pistes intéressantes de réflexion et d'action…


Mobiliser massivement et régulièrement tous les processus internes du corps humain nous fait "brûler la chandelle par les deux bouts" !

Sauf si elle est occasionnelle, une stimulation intense et répétitive use l'organisme et génère des pollutions surtout avec peu de dépenses physiques si notre mode de vie très statique.

En fait, ce ne sont pas les stimulants tels le sucre qui en soi sont nocifs, mais leurs utilisations non mesurées et mesurables dans un mode de vie peu stimulant pour les métabolismes physiques.

D'ailleurs, ce type de constat est généralisable à l'usage de tous types de stimulant, excitant et dopant (alcool et toutes formes de drogues autorisées et bien sûr interdites). Le coup de fouet produit se paie très cher à terme.

Applications

A la réflexion, toutes actions de stimulation (incentive de tous genres…) procèdent du même principe. En fonction du contexte, les primes, les variables, les séminaires de cohésion d'équipe, les méthodes de mise en compétition et les "solutions miracles de motivation" s'avèrent, elles-aussi, plus toxiques que bénéfiques dans la durée…

Une fois encore, ce ne sont pas les solutions toutes faites qui font progresser mais leur application réfléchie prenant en compte l'historique d'un organisme, d'une entreprise pour que la recherche du mieux ne nuise pas au bien: "Primum non nocere" !

Quelques questions dérangeantes…:)

  • Depuis combien de temps ai-je recours systématiquement à de nombreux cafés le matin "pour démarrer" ou l'après-midi "pour tenir" ?
  • Qui dans mon entourage cède à l'attrait de l'apéritif pour se détendre d'une journée harassante ?
  • La motivation de mes collaborateurs est-elle systématiquement dépendante de stimulations financières pour développer des comportements réactifs face aux besoins Clients ?
  • Mon plaisir de faire, d'agir, de vivre passe-t-il obligatoirement par la satisfaction de besoins internes par des réponses immédiates / externes ?

Répondre positivement à l'une de ces questions offre une opportunité de questionnement sur une évolution insidieuse de comportements.

C'est par exemple l'occasion de faire le point sur des objectifs remis à plus tard, des opportunités à confiées à des collaborateurs, remettre au goût du jour des décisions d'activité physique voire de se remettre en projet.

La stimulation externe est intéressante, nécessaire même, mais ne peut se substituer au sens que nous souhaitons donner à notre existence.

L'oublier est bien plus toxique que l'abus de sucre !

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